Couesnon

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le Couesnon
Illustration
Le Couesnon aux abords de Pontorson,
au loin le mont Saint-Michel.
Carte.
Cours du Couesnon.
Caractéristiques
Longueur 97,4 km [1]
Bassin 1 124 km2 [1]
Bassin collecteur le Couesnon
Débit moyen 7,1 m3/s (Antrain) [réf. nécessaire]
Organisme gestionnaire SMCA ou Syndicat mixte du Couesnon aval[2], syndicat mixte du Sage Couesnon[3]
Régime pluvial océanique
Cours
Source Le Bois Joli
· Localisation Saint-Pierre-des-Landes
· Altitude 182 m
· Coordonnées 48° 18′ 39″ N, 1° 03′ 28″ O
Embouchure la Manche
· Localisation Beauvoir, Le Mont-Saint-Michel
· Altitude m
· Coordonnées 48° 37′ 03″ N, 1° 30′ 44″ O
Géographie
Principaux affluents
· Rive gauche Tamout
· Rive droite Nançon, Minette, Loisance, Guerge, Tronçon
Pays traversés Drapeau de la France France
Départements Mayenne,Ille-et-Vilaine, Manche
Régions traversées Pays de la Loire, Bretagne, Normandie
Principales localités Fougères, Val-Couesnon, Pontorson

Sources : SANDRE:« J0--0150 », Géoportail, Banque Hydro, OpenStreetMap
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Le Couesnon [kwenɔ̃] est un petit fleuve côtier qui coule successivement dans les trois départements de la Mayenne, d'Ille-et-Vilaine et de la Manche, dans les trois régions Pays de la Loire, Bretagne et Normandie.

Il prend sa source près de l'étang de Vézins, sur la commune de Saint-Pierre-des-Landes en Mayenne et son embouchure se situe dans la baie du Mont-Saint-Michel. La locution adverbiale « outre-Couesnon » fait référence à la Normandie du point de vue breton, et plus généralement à la France.[réf. nécessaire]

Hydronymie

Le nom de la rivière est attesté sous les formes Coysnon en 1015-1026 (Dudon de Saint-Quentin), puis Coisnun en 1030 (cartulaire MSM, fo 40), flumen Cosnonis à la fin du XIe siècle (tapisserie de Bayeux)[4], Cosnionis, 1093, Dom Lobineau, Preuves, col 216[5], Coisnon encore à la fin du XIe siècle (Guillaume de Jumièges), Coignon, Coisnun au XIIe siècle (Wace, Roman de Rou I, 1109 ; II, 2606)[4] ou encore Coaynon, vers 45 et 147 du Roman d'Aquin, cette forme subsistant au tout début du XVe siècle dans le toponyme Viez Vi sur Coaynon, 1401, Archives Loire-Atl., B. 1389 ; Coasnon, 1407, ib., BI f1 ou Coetnon, toujours au XVe siècle, Arch. Nat. J. 246 ; Ieaue de Cresnon dans Les grandes croniques de Bretaigne d'Alain Bouchart de 1514[5] ; Couasnon plus tard. Il s'est longtemps orthographié Coesnon, comme dans le Grand vocabulaire françois, de 1768[6] ou encore Coüanon, 1791, Archives du Génie, Saint-Malo ou Couanon, cadastre de 1829 de Saint-Georges-de-Gréhaigne[5].

Il s'agirait d’un hydronyme d’origine prélatine non identifié, mais dont il existe au moins deux paronymes vraisemblablement de même étymologie : le Couasnon, rivière de Maine-et-Loire et le Couasnon, rivière d'Eure-et-Loir[7].

Géographie

L'embouchure du Couesnon devant le Mont Saint-Michel.

Cours et source

La longueur de son cours d'eau est de 97,4 km[1]. Durant la quasi-totalité de son cours, il traverse le nord-est de la Bretagne (Ille-et-Vilaine) et constituait, dans ses derniers kilomètres, la frontière entre le duché de Bretagne et le duché de Normandie. En revanche, sa source est située dans l’ancien comté du Maine, dans le département de la Mayenne.

Un dicton affirme : « Le Couesnon en sa folie a mis le Mont en Normandie »[8] puisque malgré les divagations du fleuve, le mont Saint-Michel s'est toujours situé du côté normand de son embouchure. La limite entre l'Ille-et-Vilaine et la Manche continue d'ailleurs d'épouser l'ancien lit du Couesnon, à cinq kilomètres à l'ouest de l'embouchure actuelle. Les vasières de l'ancienne embouchure se sont ensablées ou ont été comblées et aménagées lors de la canalisation du fleuve. C'est pourquoi le village de Roz-sur-Couesnon en Bretagne, malgré son déterminant complémentaire sur-Couesnon n'est plus situé sur ses berges.

Bulletin des lois - 1794 (no 247) Arrêté relatif à la construction d'un canal pour détourner le cours vers l'est

Bassin versant

Le bassin versant du Couesnon se divise en trois sous-bassins que sont le Couesnon Aval, la Loisance Minette et le Haut Couesnon[9]. Le Couesnon traverse douze zones hydrographiques pour une superficie totale de 1 124 km2[1]. Ce bassin versant est constitué à 90,62 % de « territoires agricoles », à 5,25 % de « forêts et milieux semi-naturels », à 3,76 % de « territoires artificiels », à 0,24 % de « zones humides », à 0,04 % de « surfaces en eau »[1][réf. incomplète].

Relief et géologie

Le bassin versant du Couesnon est caractérisé par un faible relief dont le point le plus haut est de 254 m d'altitude, à l'amont du Nançon, de la Loisance et de la Minette. Le sous-sol, composé en majorité de roches métamorphiques ou plutoniques, est de faible perméabilité[9].

Régions et départements traversés

Communes traversées

Le Couesnon traverse successivement le territoire de vingt-six communes de sa source à son embouchure : Saint-Pierre-des-Landes (Mayenne), Luitré-Dompierre, La Selle-en-Luitré, Beaucé, Fougères, Lécousse, Javené, Billé, Romagné, La Chapelle-Saint-Aubert, Rives-du-Couesnon, Mézières-sur-Couesnon, Saint-Ouen-des-Alleux, Sens-de-Bretagne, Vieux-Vy-sur-Couesnon, Romazy, Rimou, Bazouges-la-Pérouse, Val-Couesnon, Sougéal (Ille-et-Vilaine), Sacey, Aucey-la-Plaine (Manche), Pleine-Fougères (Ille-et-Vilaine), Pontorson (Manche), Saint-Georges-de-Gréhaigne (Ille-et-Vilaine) et Beauvoir (Manche).

Toponymes

Le Couesnon a donné son hydronyme aux cinq communes de Mézières-sur-Couesnon, Rives-sur-Couesnon, Roz-sur-Couesnon, Val-Couesnon et Vieux-Vy-sur-Couesnon. Pourtant le Couesnon ne passe plus sur le territoire de la commune de Roz-sur-Couesnon depuis la fin du XIXe siècle, les travaux de poldérisation du nord de la commune ayant eu pour effet de canaliser le fleuve vers le mont Saint-Michel[10]. La commune a conservé « -sur-Couesnon » dans son nom malgré le détournement du cours d’eau[11].

Organismes gestionnaires

Le syndicat du bassin versant du Couesnon est la structure porteuse du SAGE[note 1] Couesnon depuis le [12]. Les organismes gestionnaires sont le syndicat mixte du Sage Couesnon[3], le SIHC ou Syndicat Intercommunal du Haut Couesnon (partie amont du Couesnon et ses affluents), Le SILM ou Syndicat Intercommunal de la Loisance et de la Minette (comprenant les rivières de la Loisance et la Minette, deux affluents majeurs en rive droite) et le SMCA ou Syndicat mixte du Couesnon aval à Pontorson[2] (partie aval du Couesnon et de ses affluents).

Hydrologie

Le barrage à l'embouchure du Couesnon conçu pour chasser les sédiments qui envasent la baie du Mont-Saint-Michel.
Les bords vaseux du Couesnon près du Mont.

Le Couesnon, la Sée et la Sélune participent au fonctionnement hydraulique particulièrement complexe de la baie du Mont-Saint-Michel. D'un côté, la marée apporte de grandes quantités de sédiments qui ont donné naissance à de riches polders. De l'autre, les trois cours d'eau les chassent vers le large.

Au XIXe siècle, le Couesnon a été canalisé pour mettre fin à ses « divagations » qui érodaient les rivages. En 1969, un barrage y a été édifié. Ces divers aménagements, ainsi que la digue d'accès au mont Saint-Michel ont accéléré l'envasement du site. En 2009, un nouveau barrage est mis en service sur le Couesnon. Il a été conçu pour générer un effet « chasse d'eau » qui doit permettre le désensablement de la baie du mont Saint-Michel[13]. Pour éviter que le site inscrit au patrimoine mondial ne perde son caractère insulaire, la digue est remplacée par un pont passerelle ouvert au public en juillet 2014. Depuis, le Couesnon circule de nouveau librement au pied du Mont[14].

Le Couesnon à Vieux-Vy-sur-Couesnon

Régime hydrique

Le bassin versant du Couesnon bénéficie d’un climat de type océanique, Le climat est qualifié de doux avec une moyenne d’environ 11°C et des amplitudes thermiques moyennes (moyenne maximale de 18,8°C et moyenne minimale de 4,7°C). Ce climat ne génère que peu de phénomènes extrêmes tels le gel, la neige ou les orages exceptionnels. Le débit du fleuve est très largement tributaire de la pluviométrie directe, forte dans la région[9].

Le Couesnon à Romazy

Le Couesnon a été observé à Romazy depuis le (56 ans), à 20 m d'altitude et pour un bassin versant de 510 km2[15]. Le module y est de 4,89 m3/s[15]

Débit moyen mensuel (en m3/s)
Station hydrologique : J0121510 - Le Couesnon à Romazy pour un bassin versant de 510 km2 et à 20 m d'altitude[15]
(le 08-07-2016 - données calculées sur 49 ans de 1968 à 2016)
Source : Banque Hydro - Ministère de l'écologie et du développement durable

Étiage ou basses eaux

À l'étiage, c'est-à-dire aux basses eaux, le VCN3, ou débit minimal du cours d'eau enregistré pendant trois jours consécutifs sur un mois, en cas de quinquennale sèche s'établit à 0,250 m3/s, ce qui est peu[note 2],[15].

Crues

Sur cette période d'observation, le débit journalier maximal a été observé le pour 69,90 m3/s. Le débit instantané maximal a été observé le [note 3] avec 75,60 m3/s en même temps que la hauteur maximale instantanée de 267 cm soit 2,67 m[15].

Le QIX 2 est de 33,00 m3/s, le QIX 5 est 44,00 m3/s, le QIX 10 est de 51,00 m3/s, le QIX 20 est de 58,00 m3/s et le QIX 50 est de 68,00 m3/s[15].

Lame d'eau et débit spécifique

La lame d'eau écoulée dans cette partie du bassin versant de la rivière est de 304 millimètres annuellement, ce qui est légèrement au-dessus de la moyenne en France, à 300 mm/an. Le débit spécifique (Qsp) atteint 9,6 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin[15].

Rang de Strahler

Classification hydrographique du Couesnon d'après Strahler

Le Couesnon est catégorisé comme étant de rang 5 d'après la méthode de Strahler, à partir de sa confluence avec le Nançon, au sud de Fougères; soit le même niveau que la Tamise[16].

Principaux affluents

Le Couesnon a quarante-sept tronçons affluents[1] dont :

  • la Motte d'Yné (rd[note 4]), 12 km
  • le ou la Guerge, 25,7 km sur dix communes[17].
  • le Nançon (rd), 20 km qu'il reçoit à Fougères.
  • le Muez,
  • le Moulin de la Charrière,
  • le Général,
  • l'Everre,
  • l'Aleron,
  • la Minette (rd), 25 km
  • les Vallées d'Hervé,
  • le Laurier,
  • la Tamout (rg), 20 km sur quatre communes.
  • la Ville Marie,
  • la Loisance (rd), 30 km sur cinq communes avec dix-sept affluents et de rang de Strahler quatre.
  • le Tronçon (rd), 17,2 km[18] sur sept communes avec deux affluents don de rang de Strahler deux.
  • la Bouessière,
  • le Loison,
  • la Chênelais,
  • le canal du Marais,
  • le Marais,

Influence des marées

Depuis le mont Saint-Michel, aux grandes marées, un mascaret peut être observé sur le Couesnon.

Histoire

Mention du Couesnon sur la tapisserie de Bayeux

Les sources historiques, ainsi que la légende de saint Aubert, évêque d'Avranches, relient le mont à la ville d’Avranches dont l'évêque a toujours dépendu du métropolitain de Rouen, puis de l'archevêché de Rouen. Le cadre religieux s'est calqué sur celui des anciennes provinces romaines, à savoir la Seconde Lyonnaise dont faisait partie Avranches, incluse plus tard dans la Neustrie. Cependant lors des incursions Vikings, le roi des Francs, incapable de défendre toutes les côtes de la Neustrie, concède le Cotentin, donc probablement aussi l'Avranchin avec le mont Saint-Michel au duc de Bretagne, domination qui va durer soixante-dix ans. Le Couesnon n'est donc plus la limite entre la Neustrie et la Bretagne, cependant il reste la limite entre l'évêché d'Avranches et celui de Dol.

Ce n'est qu’en 1009 que le Couesnon serait devenu la frontière entre la Bretagne et la Normandie. Auparavant, ce fut de manière transitoire la Sélune[19]. Cependant, le duc de Normandie Richard Ier aurait déjà fait venir vers 965 une communauté monastique bénédictine de l'abbaye de Saint-Wandrille dirigée par Maynard Ier pour s'installer sur le mont. Le Couesnon est cité dans une des scènes (scène 17) de la tapisserie de Bayeux datant de la fin du XIe siècle :

« ЄT HIC : TRANSIЄRVNT : FLVMЄN : COSNONIS » (Et ici ils traversent le fleuve Couesnon).

Aménagements

Le Couesnon est réputé comme un fleuve dangereux en raison de ses forts courants. Avant son classement comme navigable par ordonnance du , le Couesnon n'est pratiqué que « dans les vives eaux de pleine et nouvelle lune » pour le transport du bois, du cidre et surtout de la tangue[20]. Il est canalisé en 1858 et son tracé modifié pour le rendre navigable à partir des anciens moulins de l'Angle près de l'ancienne commune d'Antrain en Ille-et-Vilaine. De Pontorson jusqu'au Mont-Saint-Michel dans la Manche, la navigation se déroule « dans un lit fait ou redressé de main d'homme ». Le halage des bateaux est possible sur cette dernière section d'environ 10 km. Le Couesnon est alors fréquenté par les gabares en amont de Pontorson et par des embarcations capables de naviguer en mer en aval de ce port[21]. En 1879, la construction de la digue-route submersible du Mont, qui coupe les courants traversiers, sécurise la navigation dans le lit maritime du Couesnon[22]. Le fleuve est coupé de la mer en 1969 avec la création du barrage de la Caserne, remplacé depuis par un nouvel équipement appelé barrage du Couesnon, inauguré en 2015 dans le cadre du rétablissement du caractère maritime du Mont-Saint-Michel[13].

Anciens ports

Au XVIIIe siècle, un port, non aménagé, se trouvait au Pas au Bœuf, ancien village se situant sur le territoire actuel de la commune de Saint-Georges de Gréhaigne, sur la rive bretonne du Couesnon. Ce petit port, accessible lors des grandes marées, siège royal de l'amirauté de Saint-Malo, servait principalement au chargement du bois de construction destiné à la marine. Dans les trois dernières décennies du siècle, le chargement se faisait plutôt aux Quatre Salines[note 5] (sur le territoire actuel de la commune de Roz-sur-Couesnon), site réputé plus facile d'accès. Le trafic se faisait essentiellement avec la ville de Saint-Malo mais aussi avec Paimpol, Saint-Brieuc, Cancale et Granville, le tonnage des bateaux allant de 9 à 50 tonneaux.

Après la canalisation du Couesnon au milieu du XIXe siècle, un port s'est développé à Moidrey[note 6], côté normand. Le mouillage y était difficile en raison des forts courants de ce fleuve. Le trafic s'y faisait avec les îles anglo-normandes et la Grande-Bretagne où était exportée la tangue et d'où était importée la houille[23].

Toujours dans la seconde moitié de ce siècle se trouvait un port et un chantier-naval à Pontorson. Un bureau de douane et une brigade spéciale pour la navigation s'y installèrent en 1864. L'arrivée et la concurrence du chemin-de-fer mettent un terme définitif à son activité vers 1889. Le port se situait à l'emplacement de l'actuel square Highworth[24].

Traversée du fleuve

Bacs et gués

Ponts et ouvrages d'art

À Pontorson, le pont en pierre de six arches, construit dans l'axe de la route et qui date de 1862, a été élargi en 1970-1972 grâce au remplacement de ses garde-corps, les ruines de l'ancien pont, situé à l'emplacement d'un gué romain, ayant été définitivement détruites en 1936[25].

Activités économiques

Au XVIIe siècle, le Couesnon faisait tourner une vingtaine de moulins à papier installés sur les communes de Mézières-sur-Couesnon et Saint-Ouen-des-Alleux [réf. souhaitée] en Ille-et-Vilaine.

Site naturel

En 1983, le conseil général d'Ille-et-Vilaine a acquis 140 ha le long du Couesnon, sur les communes de Mézières-sur-Couesnon et Saint-Ouen des Alleux. Des aménagements ont été réalisés pour la pratique de sports en milieu naturel (escalade, canoë, VTT, etc.)[réf. souhaitée].

Qualité de l'eau

Le suivi de la qualité physico-chimique du Couesnon se fait grâce à des points de prélèvement sur les communes de La Selle-en-Luitré, de Mézières-sur-Couesnon, de Romazy et de Sougéal (d'amont en aval)[26], qui donnent les résultats suivants :

Relevés à La Selle-en-Luitré
Nitrates 2010 2011 2012
Concentration du paramètre (percentile 90) 53 51 49
Classe SEQ-Eau
Relevés à Mézières-sur-Couesnon
Nitrates 2010 2011 2012
Concentration du paramètre (percentile 90) 37 38 36
Classe SEQ-Eau
Relevés à Romazy
Nitrates 2010 2011 2012
Concentration du paramètre (percentile 90) 38,5 40,1 37,8
Classe SEQ-Eau
Relevés à Sougéal
Nitrates 2010 2011 2012
Concentration du paramètre (percentile 90) 42,5 41,3 41,9
Classe SEQ-Eau

Aspects culturels

Dans son roman historique d'aventures, La Fée des Grèves, l'écrivain Paul Féval accorde une place importante au Couesnon qu'il décrit ainsi : « Aucun fleuve ne tient son urne en des mains plus capricieuses. Torrent aujourd'hui, humble ruisseau demain, le Couesnon étonne ses riverains eux-mêmes par la bizarre soudaineté de ses fantaisies »[27].

Ce roman a été adapté au cinéma en 1909 par Louis Feuillade : le film muet est en partie tourné à l'embouchure du Couesnon, au pied du Mont-Saint-Michel  : (en) Film .

Liens externes

  • Le projet d'aménagement hydraulique
  • Le Coesnon en 1749 à Pontorson

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Voir aussi

wikilien alternatif2

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Notes et références

Notes

  1. schéma d'aménagement et de gestion des eaux
  2. environ 0,5 % module à 4,890 m3/s
  3. à 14h06
  4. rd pour rive droite et rg pour rive gauche
  5. le Couesnon traversait encore ce lieu-dit.
  6. avant que l'anse ne soit asséchée du fait de la construction du barrage de la Caserne en 1969.

Références

  1. a b c d e et f Sandre, « Fiche cours d'eau - Le Couesnon (J0--0150) » (consulté le )
  2. a et b « Syndicat mixte du Couesnon aval », sur www.cater-normandie.fr (consulté le )
  3. a et b « Des aides en faveur du développement rural pour les agriculteurs sur les bassins versants du Moyen et de la Basse vallé du Couesnon », sur www.sage-couesnon.fr (consulté le )
  4. a et b François de Beaurepaire (préf. Yves Nédélec), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Manche, Paris, A. et J. Picard, , 253 p. (ISBN 2-7084-0299-4, OCLC 15314425), p. 105
  5. a b et c Paul Quentel, « À propos du Couesnon et de forêts submergées », Revue internationale d'onomastique, vol. 15, no 3,‎ , p. 177–186 (DOI 10.3406/rio.1963.1813, lire en ligne, consulté le )
  6. Fichier:vocabulaire.jpg
  7. François de Beaurepaire, Op. cit.
  8. Extrait de Blason populaire de Normandie
  9. a b et c « Le bassin versant », sur Syndicat bassin versant du Couesnon (consulté le )
  10. « Connaître Roz-sur-Couesnon » sur Entre terre et baie (www.terreetbaie.fr). Consulté le 31 mai 2016.
  11. Le Jeu des 1000 euros, émission du 31 mai 2016 sur France Inter, présentation de la commune d’accueil de l’émission par Nicolas Stoufflet.
  12. « Le syndicat », sur Syndicat bassin versant du Couesnon (consulté le )
  13. a et b « Barrage - Opération de rétablissement du caractère maritime du Mont-Saint-Michel », sur www.projetmontsaintmichel.com (consulté le )
  14. « Mont-Saint-Michel : le nouveau pont-passerelle ouvert aux piétons | La préfecture et les services de l'État en région Normandie », sur www.prefectures-regions.gouv.fr (consulté le )
  15. a b c d e f et g Banque Hydro - Ministère de l'Écologie, « Synthèse de la Banque Hydro - Le Couesnon à Romazy (J0121510) » (consulté le )
  16. (en) Colbert E. Cushing, Kenneth W. Cummins et G. Wayne Minshall, River and Stream, Londres, University of California press, coll. « Ecosystems of the world », , 825 p. (ISBN 0-520-24567-9, lire en ligne), p. 390
  17. Sandre, « Fiche cours d'eau - le Guergue (J0206400) » (consulté le )
  18. Sandre, « Fiche cours d'eau - le Tronçon (J0204100) » (consulté le )
  19. Hourlier, Dom Jacques, «Les sources écrites de l’histoire montoise avant 966», in Millénaire monastique du Mont-Saint-Michel, Raymonde Foreville (éd.), t. 2, Vie montoise et rayonnement intellectuel, Paris, Lethielleux, 1966, p. 13-28.
  20. Ernest Grangez, Précis historique et statistique des voies navigables de la France et l'une partie de la Belgique, Paris, N. Chaix et cie, , 796 p. (lire en ligne), p. 169
  21. France Ministère des travaux publics Direction des routes, de la navigation et des mines, Guide officiel de la navigation intérieure avec itinéraires graphiques des principales lignes de navigation et carte générale des voies navigables de la France: Dressé par les soins du Ministère des Travaux publies Direction des routes, de la navigation et des mines, Baudry et cie, (lire en ligne), p. 188-189
  22. Philippe Unterreiner et Pierre Lécuyer, Restauration des écosystèmes côtiers: actes du colloque, Brest, 8-9 novembre 2000, Editions Quae, (ISBN 978-2-84433-048-2, lire en ligne), Session 2 - Aspects technico-économiques, « Le projet de rétablissement du caractère maritime du Mont-Saint-Michel. Objectifs du projet et évaluation environnementale », p. 349
  23. « le port de mer de St-Georges de Grehaigne », sur Généalogie et Histoire en Pays dolois (consulté le )
  24. Yohan DAUPHIN, « Ville de Pontorson - Cité du Pré-Salé (Mont Saint-Michel - Manche - Normandie - Bretagne) : L'ancien Port de Pontorson », sur Pontorson, (consulté le )
  25. Yohan DAUPHIN, « Ville de Pontorson - Cité du Pré-Salé (Mont Saint-Michel - Manche - Normandie - Bretagne) : Les différents ponts de Pontorson », sur Pontorson, (consulté le )
  26. « Qualit'eau 35 n°30 p.5 - bulletin du réseau de suivi de la qualité des eaux superficielles en Ille-et-Vilaine » (consulté le )
  27. Paul Féval, La fée des grèves, Paris, Société générale de librairie catholique, , 362 p. (lire en ligne), p. 105
Ressource relative à la géographieVoir et modifier les données sur Wikidata :
  • Sandre
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  • VIAF
  • BnF (données)
  • IdRef
v · m
Cours d’eau principaux des bassins versants Loire-Bretagne
Allier - Loire Amont
Loire Moyenne
Maine - Mayenne - Sarthe - Loir
Vienne et Creuse
Loire aval et côtiers vendéens
Vilaine et côtiers bretons
Agences de l’eau :
  • Adour-Garonne
  • Artois-Picardie
  • Loire-Bretagne
  • Rhin-Meuse
  • Rhône-Méditerranée et Corse
  • Seine-Normandie
v · m
inférieur à 3 000 km
inférieur à 1 000 km
inférieur à 500 km
inférieur à 300 km
  • Argens
  • Aude
  • Aulne
  • Authie
  • Blavet
  • Canche
  • Dives
  • Eyre
  • Hérault
  • Lay
  • Orb
  • Orne
  • Rance
  • Sèvre Niortaise
  • Somme
  • Têt
  • Touques
  • Var
  • Vilaine
  • Vire
inférieur à 100 km
inférieur à 50 km
inférieur à 30 km
inférieur à 10 km
Agences de l’eau :
  • Adour-Garonne
  • Artois-Picardie
  • Loire-Bretagne
  • Rhin-Meuse
  • Rhône-Méditerranée et Corse
  • Seine-Normandie
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