Gaston Menier
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Maire de Noisiel | |
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Sénateur de Seine-et-Marne | |
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Député de Seine-et-Marne Septième législature de la Troisième République française 8e législature du Parlement européen Neuvième législature de la Troisième République française | |
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Conseiller général de Seine-et-Marne | |
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Maire de Bussy-Saint-Martin | |
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Maire de Lognes | |
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Naissance | |
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Décès | (à 79 ans) 8e arrondissement de Paris |
Nationalité | |
Activités | |
Père | |
Mère | Claire Henriette Clémence Gérard |
Fratrie | |
Conjoint | Julie Rodier |
Enfant | Georges Menier (d) |
Propriétaire de | Hôtel de Camondo, hôtel Menier (d) |
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Parti politique | Parti républicain, radical et radical-socialiste |
Membre de | Cobden Club (en) |
Distinction |
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Gaston Menier, né le à Paris (Seine) et mort le dans la même commune, est un industriel et homme politique français[1].
Biographie
Fils d'Émile Menier, il hérite de l'empire industriel de son père, dans lequel il s'investit avec son frère Henri. Il mène à bien les projets industriels et sociaux de son père en développant l'usine de chocolat de Noisiel et la cité ouvrière de Noisiel pensée et fondée par celui-ci.
Dans la lignée de son père, Gaston s'investit aussi en politique au sein du Parti radical : maire de Lognes entre 1884 et 1892, puis maire de Bussy-Saint-Martin, conseiller général du canton de Lagny-sur-Marne de 1891 à sa mort, député de Meaux en 1898 puis sénateur à partir de 1909. À la mort de son frère en 1913, il lui succède à la mairie de Noisiel. En 1894, Gaston Menier finance la construction d'un pont reliant Torcy à Vaires, dont le chantier commencera deux ans plus tard[2].
C'était un libéral libre-échangiste, membre français honoraire du Cobden Club (en), un club britannique libre-échangiste, du nom du militant du libre-échange Richard Cobden[3]. Il est secrétaire, vice-président puis président d'honneur de la Ligue permanente pour la défense des intérêts des contribuables et des consommateurs, fondée en 1879 par son père[4], et président à partir de 1905 de la Société des industriels et commerçants de France[5], qui militent pour un programme libéral et libre-échangiste.
Vie privée
En 1910, Gaston Menier demande à l'architecte Stephen Sauvestre de lui construire une résidence secondaire dans l'Oise, sur la commune de Lamorlaye. La villa, achevée en 1913, prend le nom de Tourne-Bride[6]. En 1940, la propriété familiale est réquisitionnée par l'armée allemande, qui y installe le Lebensborn de Bois Larris.
Distinction
- Officier de la Légion d'honneur
Sources
- « Gaston Menier », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]
Notes et références
- ↑ « MENIER Gaston », sur senat.fr (consulté le ).
- ↑ « torcy77.fr/14.html »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- ↑ Journal des débats, 22 novembre 1903
- ↑ Le Droit populaire, 8 janvier 1881
- ↑ Le Temps, 14 avril 1905. Cf. la page Yves Guyot
- ↑ « Réunion des Musées Nationaux-Grand Palais - », sur photo.rmn.fr (consulté le )
Articles connexes
Liens externes
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