Jean III d'Armagnac
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Comte de Comminges | |
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Avec | Marguerite de Comminges |
Comte de Rodez | |
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Prédécesseur | Jean II d'Armagnac |
Successeur | Bernard VII d'Armagnac |
Comte d'Armagnac et de Fezensac | |
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Prédécesseur | Jean II d'Armagnac |
Successeur | Bernard VII d'Armagnac |
Naissance | Vers |
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Décès | Alexandrie |
Sépulture | |
Activité | Feudataire |
Famille | Maison d'Armagnac |
Père | Jean II d'Armagnac |
Mère | Jeanne de Périgord (d) |
Fratrie | Bernard VII d'Armagnac Beatrix d'Armagnac (d) |
Conjoint | Marguerite de Comminges (de à ) |
Enfants | Jeanne d'Armagnac (d) Marguerite d'Armagnac (d) |
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Jean III, né vers 1359, mort le , fut comte d'Armagnac, de Fézensac et de Rodez, vicomte de Carlat de 1384 à 1391. Il était fils de Jean II Le Bossu, comte d'Armagnac, de Fézensac et de Rodez, et de Jeanne du Périgord.
Le , Jean III épousa Marguerite (1363 † 1443), comtesse de Comminges (1363-1443). Ils eurent deux filles :
- Jeanne, mariée en 1409 avec Guillaume-Amanieu de Madaillan (1375 † 1414), seigneur de Lesparre, de Blasimont, de Rauzan, de Pujols, de Blazimont et de Cancon ;
- Marguerite, mariée le à Guillaume II (tué à la bataille de Verneuil, le ), vicomte de Narbonne (1397-1424).
En 1390, il prétendit au royaume de Majorque, mais fut vaincu par les troupes de Jean Ier, roi d'Aragon, lors d'une bataille livrée près de Navata. Jean III conduisit dès lors des actions militaires dans le Roussillon.
Il est appelé à l'aide par la ville de Florence. Manquant de fonds pour lever une armée, avec l'accord de son frère Bernard, il vend le Charolais au duc de Bourgogne, Philippe le Hardi, pour 60 000 francs d'or par contrat en date du [1] avec un droit de rachat de trois ans.
En 1391, il dut partir pour l'Italie afin de venir en aide à Charles Visconti, seigneur de Parme et époux de sa sœur, Beatrix d'Armagnac, qui était en conflit avec son cousin Galeazzo Visconti, duc de Milan. Il réussit à attirer à la participation aux marches les Grandes compagnies et de ce fait augmenta la sécurité de la population vivant en France méridionale. Il périt à Alessandria, en Piémont[2].
Notes et références
- ↑ Jean-Marie Jal - Michel Maerten, Les châteaux du Charolais (Xe – XVIIIe siècle), dans Histoire et Patrimoine Rural en Bourgogne du Sud no 9, Éditions du Centre d’Études des Patrimoines - Pays Charolais-Brionnais, Saint-Christophe-en-Brionnais, 2015, p. 10, (ISBN 979-10-91041-05-8).
- ↑ (it) Fabio Romanoni, « «E la gente di Francia malaccorta, tratta con arte ove la rete è tesa». La battaglia di Alessandria del 1391: il trionfo di Iacopo dal Verme », Bollettino Storico-Bibliografico Subalpino, vol. 120, , p. 243-264 (ISSN 0391-6715, lire en ligne)
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