Max Black

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Max Black
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Naissance

Bakou, Azerbaïdjan
Décès
(à 79 ans)
Ithaca, États-Unis
Sépulture
Nationalité
américaineVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Queens' College, Cambridge (jusqu'en )
Université de Göttingen (-)
Université de Londres (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
École/tradition
philosophie analytique
Principaux intérêts
philosophie des sciences, philosophie du langage
Fratrie
Misha Black (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions

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Max Black (Макс Чёрный en Russe), né à Bakou dans l'Empire russe le 24 février 1909 et mort à Ithaca aux États-Unis le 27 août 1988, est un philosophe des sciences, des mathématiques et du langage. Il a notamment traduit en anglais Gottlob Frege[1] et publié une étude consacrée au Tractatus logico-philosophicus de Ludwig Wittgenstein[2].

Biographie

Max Black naît le 24 février 1909 à Bakou de parents juifs. Pour fuir les persécutions antisémites, ces derniers décident de quitter l'Azerbaïdjan, alors dans l'Empire russe, pour la France, puis pour le Royaume-Uni en 1912[3].

Max Black intègre le Queen's College de l'université de Cambridge, où il étudie principalement la philosophie des mathématiques. Il poursuit ses études à Göttingen, avant de partir pour les États-Unis en 1940, où il enseigne à l'université de l'Illinois. En 1948, il est naturalisé américain, et en 1977, il devient professeur émérite à l'université Cornell de l’État de New York[4].

Œuvre

Max Black est considéré comme l'un des philosophes les plus influents de la philosophie analytique américaine. Il s'est particulièrement distingué dans la philosophie du langage (théorie des métaphores, discussion avec Alfred Korzybski à propos de la sémantique générale), la philosophie des mathématiques (Problèmes d'analyse, 1954) et la philosophie de l'art.

Dans son premier livre (The Nature of Mathematics, 1933), il étudie les différentes conceptions historiques des mathématiques.

Il a traité du célèbre problème posé par Leibniz de l'identité des indiscernables dans un dialogue qui paraît dans la revue Mind en 1952[5].

Voir aussi

Bibliographie

Œuvres de Max Black

  • « L’identité des indiscernables » Dialogue (Mind, vol. 61, no 242, avril 1952, 153-164) disponible sur : https://www.cairn.info/revue-philosophia-scientiae-2012-3-page-121.htm

Notes et références

  1. (en) Max Black, Translations from the Philosophical Writings of Gottlob Frege, BASIL BLACKWELL, , 264 p. (lire en ligne Accès limité)
  2. (en) Max Black, A companion to Wittgenstein's 'Tractatus', Cambridge : University Press, , 476 p. (lire en ligne Accès limité)
  3. https://www.britannica.com/biography/Max-Black
  4. Pour plus de détails biographiques, voir https://mathshistory.st-andrews.ac.uk/Biographies/Black/
  5. (en) Max Black, « L’identité des indiscernables », Mind, vol. 61, no 242,‎ , p. 153-164 (lire en ligne Accès payant)
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