Opération Brumaire
Cet article n’est pas rédigé dans un style encyclopédique ().
Vous pouvez améliorer sa rédaction !
Cet article est une ébauche concernant le domaine militaire, l’Algérie et la France.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.
Date | 13 au 27 octobre 1958 |
---|---|
Lieu | Wilaya III (Akfadou, Kabylie, Algérie) |
Issue | Victoire de l'ALN Échec Français à Éliminer le colonel Amirouche[1]. |
ALN | Armée française |
Amirouche Aït Hamouda | Jacques Massu Jacques Faure |
1 500 moudjhahidins | 35 000 hommes |
Entre 87 et 216 Chahid (Algérie)[2] | Selon Massu 58 morts dont 9 officiers et 140 blessés selon le FLN supérieur à 600 morts |
Batailles
- Toussaint rouge
- Opération Eckhmül
- Opération Aloès
- Opération Véronique (en)
- Opération Violette
- Massacres d'août 1955 dans le Constantinois
- Opération Timgad
- Bataille d'El Djorf
- Opération Oiseau bleu
- Embuscade de Palestro
- Bataille d'Alger
- Bataille de Bouzegza
- Bleuite
- Bataille de Timimoun
- Bataille des Frontières
- Combat du Fedj Zezoua
- Coup d'État du 13 mai 1958
- Opération Résurrection
- Opération Couronne
- Opération Brumaire
- Plan Challe
- Opération Jumelles
- Semaine des barricades
- Manifestations de décembre 1960
- Putsch des généraux
modifier
L'opération Brumaire est une opération menée par les forces armées françaises, dirigées par le général Jacques Massu, contre l'armée de libération nationale dirigée par le colonel Amirouche, ayant lieu en 1958, dans l’akfadou sur la wilaya III en Kabylie[1].
Contexte
Les renseignements français indiquent qu'Amirouche serait retranché avec 1 500 moudjahidines dans la forêt d'Akfadou. Les généraux français Jacques Massu et Jacques Faure envoient l'armée pour affaiblir la wilaya III.
Le wilaya III fait l'objet d'une rébellion composée de 11 000 hommes, auxquels s'ajoutèrent les unités locales; 8 généraux et 27 colonels.
Déroulement
L’offensive commence le 13 octobre avec une incursion dans l’Akfadou et provoque rapidement les premiers morts du côté du FLN et des Français. Les combats continuent et le 24 octobre les Français tentent d’encercler les moudjahidine.Le mardi 27 octobre 1958 à l’aube, les sentinelles postées à Ighil-Ufella et Assam, ont été surprises par l’arrivée en masse de troupes de l’armée françaises venant d’Adekar. Ces sentinelles ont tiré des feux nourris en guise d’alerte aux trois compagnies. Les premiers accrochages furent d’une violence inouïe et de nombreux tués furent enregistrés des deux côtés. Pris dans la tenaille, les quelques 420 moudjahidines sur 1 500 n’ont d’autre choix que le combat. En quelques instants les premiers accrochages eurent lieu et une grande bataille impitoyable est déclenchée.
La bataille se poursuit dans l’après-midi par d’autres engagements, après que les bombardements cessèrent. Beaucoup d’accrochages eurent lieu encore, en dépit du fait que les officiers de l’armée coloniale croyaient avoir tout rasé. Quelle fut leur grande surprise d’être accrochés de plus belle manière encore !. Les combattants de l’ALN, ayant constaté leur encerclement et leurs chances infimes de s’en sortir, décidèrent de donner l’assaut dans l’espoir d’ouvrir des brèches pour fuir, au lieu d’attendre leur dernière heure sous les intenses bombardements.
C’était peine perdue, tant l’étau est si serré. Les moudjahidine se retrouvèrent alors sur tous les fronts face à face aux troupes de l’ennemi. Des accrochages, des attaques, des intrusions, des escarmouches, la bataille bat son plein. À la tombée de la nuit, les combats s’amenuisent jusqu’à ce que les tirs cessent partout. C’est la délivrance pour les moudjahidines encore vivants. Ils ont profité de l’obscurité de la nuit tombante pour fuir des mailles de l’ennemi et rejoindre la vaste forêt de l’Akfadou qui était leur seul salut.
De grosses pertes ont été enregistrées chez les moudjahidines. Beaucoup d’entre eux ont été déchiquetés par les bombes; d’autres touchés mortellement par les balles ennemies[3].
Notes et références
Voir aussi
Articles connexes
- Portail de l’histoire militaire
- Portail de l’Algérie